A ce jour, il y a encore de par le monde, 55 à 57 millions d’enfants en âge d’être scolarisés qui ne sont pas à l’école; 263 millions de garçons et de filles de 6 à 17 ans sont, soit non scolarisés ou sortis du système scolaire avant la fin du secondaire[1]. La plus grande partie d’entre eux vivent dans des pays à forte population et à fort croissance démographique, en Afrique et en Asie.Au Niger, seuls, 20% des enfants vont à l’école nonobstant une forte poussée démographique. Au Nigeria, 10 millions d’enfants ne sont pas scolarisés. Au Mali, au Sénégal et dans les autres pays africains, les objectifs fixés pour scolariser les enfants, ne seront pas atteints, en raison des faibles ressources budgétaires des Etats. Cette situation est comparable à celle du Pakistan, de l’Afghanistan et de la RDC. Le principal problème que ces pays rencontrent pour éduquer leurs enfants est en grande partie lié au financement car leurs budgets ne leur permettent pas de faire face aux grands défis que représentent les ODD (Objectifs de Développement Durable)[2].
Education
Daaras, talibés et mendicité au Sénégal: Ce qu’on ne dit pas souvent des grands daaras du pays
Que d’amalgame ! De confusion ! De méconnaissance et beaucoup de manipulation. La mendicité des enfants de la rue est un fléau qui prend de plus en plus d’ampleur dans nos villes. Les enfants subissent une situation que tout homme sensé et humain doit dénoncer.
La modernisation des daaras est devenue une nécessité absolue et urgente, et tous ces drames inacceptables nous y obligent.
Il y a, en ce moment au Sénégal, un amalgame pernicieux et une confusion dangereuse sur les daaras et maitres coraniques, qui sont entretenus pour brouiller les cartes. En effet, une campagne de dénigrement contre la modernisation des daaras
Visite du Président Macky Sall à l’UCAD|Distinguer la noblesse du syndicalisme étudiant au banditisme
Quoiqu’il en soit et de quelque bord politique qu’on se situe, il faut déplorer le « caillassage » du cortège présidentiel ce Vendredi 31 Juillet 2015 à l’Université Cheikh Anta Diop. D’autant plus que le Président y était venu avec de très bonnes nouvelles pour le monde universitaire en répondant positivement et par des actes concrets à de vieilles doléances des syndicats étudiants et des enseignants du supérieur.
La grève totale est une exception syndicale et la négociation en est la norme
La situation de l’école publique a atteint aujourd’hui un seuil critique très grave, mais il faut avoir l’honnêteté de reconnaitre quand même, que cela ne date pas de maintenant. Elle est la résultante d’accumulation de promesses et meures démagogiques, objectivement non applicables dans l’immédiat.
L’urgence d’un sursaut national pour la réhabilitation de l’école publique sénégalaise
La situation est préoccupante et grave pour l’enseignement dans notre pays, l’école publique se trouve en faillite par la récurrence des grèves et une année blanche pointe son nez si rien n’est fait. Ceci est le résultat d’une politique mûrement et froidement mise en place depuis les années d’ajustement structurel du Président Abdou Diouf. Et ceci pour faire progresser l’école privée et dévaloriser notre enseignement public. Nous en avons une conviction tant la dégénérescence de notre système scolaire a été accélérée. Il s’est installé depuis, un laxisme coupable de la part de l’Etat. Ce laxisme s’est mué en posture.
Ce Mercredi 9 Avril Mohamed Ly président du Think Tank Ipode était l’invité du jour de l’African News Room sur La chaine panafricaine Africa24
Le président du Think Tant évoque sur cet élément le conflit en Centrafique, le retrait de l’armée tchadienne en Centrafrique et le chemin de fer Cotonou-Niamey sur le plateau de l’African News Room de La chaine panafricaine Africa24