Les aveux passés par Lamine Diack, ancien président de la fédération internationale (IAAF), mis en examen pour ”corruption passive” et ”blanchiment aggravé”, face aux enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales révélées dans le journal Le Monde du 18 décembre 2015 ont remis au goût du jour l’épineuse question du financement des partis politiques au Sénégal. Ce dernier ayant affirmé avoir reçu cet argent pour financer la campagne présidentielle de 2012 de certains candidats. Cette question de l’encadrement du financement des partis politiques nous l’avons traité en partie
Affaires Politiques, sociétales et Institutions
Dialogue politique au Sénégal : De la calinothérapie de l’opinion à la prise de responsabilité de l’opposition
Ils ont sauvé leurs sept ans, et c’était pour eux le plus important. Le « oui » l’a en effet remporté avec 1 357 412 voix, soit 62,70 % des suffrages exprimés. Mais la victoire est modeste, si on considère le taux d’abstention très élevé : plus de 60 %. En d’autres termes, sur un peu plus 5 500 000 inscrits, seuls 2 184 311 ont voté. Les vainqueurs s’empressent de comparer avec les référendums en Europe où les mêmes taux d’abstention élevés sont récurrents.
Réformes Institutionnelles au Sénégal : Appel de leaders de la société civile pour l’élargissement et l’approfondissement du texte référendaire
Ce Mardi 16 Février 2016, le Président Macky Sall s’est exprimé sur la réforme des institutions. Une des réformes sur lesquelles il s’était engagé en accédant à la magistrature suprême. Dorénavant le périmètre de la réforme est connu, le référendum est décidé comme moyen de sa mise en place et la date du référendum retenue sera le dimanche 20 Mars 2016.
On peut être perplexe ou déçu de l’ampleur ou de la profondeur des réformes. Néanmoins celles qui sont proposées par le Président de la République sont consolidantes. C’est un pas en avant pour le pays. Ces réformes pertinentes ont été demandées et voulues par toutes celles et tous ceux qui ont milité et œuvré pour une démocratie solide et stable au Sénégal. Cette demande a été faite par la classe politique et la société civile.
Débat à Paris: Quelle Place Pour La Diaspora dans la réalisation du Plan Sénégal Émergent
Ce samedi 5 Septembre la diaspora parisienne a vibré au rythme du Plan Sénégal Emergent (PSE) lors de la conférence débat organisée par DiamonoTv dans le 18e arrondissement de Paris.
La présence des membres de la société civile et des représentants de partis politiques a été remarquable et leurs interventions ont été de qualité pour la plupart. A travers des interventions on a eu des éléments intéressants sur l’analyse et le diagnostic sur la place et l’apport que devrait être ceux de la diaspora dans la mise en oeuvre de nos politiques publiques.
Cliquez ici: Ipode au debat sur le PSE à Paris
Réduction du mandat présidentiel : la thèse de « l’impossibilité juridique » ne repose pas sur un fondement juridique
Dans les pays africains, on note souvent une propension à faire dire aux Constitutions ce qu’elles ne disent pas.
Puisque le thème relatif à la réduction du mandat présidentiel relève du principe de l’intérêt général, transcende les clivages politiques, et engage le devenir de la démocratie sénégalaise
Quand le virus de la « politique politicienne » atteint les milieux de la Société civile
Les récentes sorties du M23 et de « Senegaal bu nu beug » sur la proposition de loi portant réforme du Règlement intérieur de l’assemblée nationale, et l’ «externalisation » du PDUC, laissent, une nouvelle fois, apparaître dans les rangs de la société civile, les symptômes de la contamination du virus de la « politique politicienne ».
Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine sur la pléthore de fêtes religieuses au Sénégal
Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine (voir photo)a touché du doigt une question préoccupante, lancinante et qui jusque-là, est occultée par la communauté musulmane du Sénégal.
Lorsqu’il déclare sans ambages : « Il y a une pléthore de fêtes religieuses au Sénégal. » Et, quand il appelle aussi si justement à une réglementation de ces cérémonies qui selon lui, ruinent l’économie du pays
Macky Sall et la durée de son mandat : est-ce un lien de confiance indéfectible que le Président a noué avec son pays ou laissera t-il certains cadres de son parti semer la suspicion?
Suite à certaines sorties de certains membres du camp présidentiel plaidant la non réduction du mandat présidentiel conformément aux engagements pris par le candidat Macky Sall et par le Président élu Macky Sall. Nous avons observé jusque-là un silence d’un calme olympien
« Tout le monde a demandé de l’argent au président Abdoulaye Wade, y compris Macky Sall ». C’est la réplique facile que Me Amadou Sall a faite à son confrère Yérim Thiam, qui appelait ironiquement Karim Wade « Papa m’a donné », en souvenir du « Papa m’a dit » de Jean-Christophe Mitterrand. Pour ajouter à la confusion et à la surprise, une voix a alors été entendue pour demander à Papa Samba Mboup (ancien ministre chef de cabinet de Wade) de décliner la liste de tous les bénéficiaires de la générosité sans limite du Crésus sénégalais. Cette générosité est devenue une sorte de rempart, de parade pour tous les dignitaires de l’ancien régime qui seraient suspectés d’enrichissement illicite. C’est elle qui a alimenté toutes les fortunes.
S’il y’a une excellente nouvelle qu’on peut retenir de ces élections locales c’est la naissance de ce nouveau paradigme sur la scène politique: les appareils n’élisent plus, il faut se forger son image dans l’OPINION par un engagement constant et une reconnaissance du travail accompli pour les responsables qui sont aux commandes et qui sont en compétition. Ce paradigme impose aux hommes politiques de rassembler au delà des frontières classiques des logiques d’appareil.
Les inégalités sociales inacceptables et injustes minent notre existence sociale
« Une inégalité, du point de vue sociologique, est une différence dans l’accès à des ressources sociales rares et valorisées, ressources étant entendu au sens le plus large, incluant toutes les possibilités d’actions humaines : politique, économique, culturelle, sociale, etc. Les inégalités sociales sont donc le résultat d’une distribution inégale des ressources au sein d’une société. »
Déclaration de politique générale du Premier Ministre Mohamed Dionne: décryptage et analyse par Mohamed Ly
Il y a avait une ambiance d’anesthésie au sein de l’hémicycle de l’assemblée nationale ce 11 Novembre 2014 à l’occasion de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre Mohamed Dionne. L’opposition était comme embarrassée et le pouvoir bienveillant vis-à-vis de cette dernière. Le grand oral du Premier ministre s’est passé dans le calme, la sobriété avec le souci de précision et de clarté, bref ce fut à l’image de l’homme.
La drogue et la corruption sont de connivence et agissent en étroite collaboration avec des complices internes insoupçonnés
« Dans le trafic d’idées comme dans le trafic de drogue, on punit l’usager sans toucher au dealer » (Guy Bedos)
Quand la drogue, ce pendant naturel de la corruption, se répand si vastement et s’ancre en profondeur dans un PPTE, c’est une véritable catastrophe qui s’implante au sein de la population, particulièrement jeune. Elle nuit sérieusement à la bonne marche de l’économie nationale et détruit la santé publique en général.
« Enjeux de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans le contexte congolais » tel est le thème de notre intervention lors du forum sur la RSE organisé le 19 et 20 juin à Kinshasa par le Ministère du Commerce et de l’Industrie de la République Démocratique du Congo (RDC) et la Chambre du Commerce, de l’Industrie, des Métiers et de l’Artisanat (CCIM-RDC).
La RDC est un pays immense (deuxième territoire le plus vaste d’Afrique après l’Algérie) confrontée encore aujourd’hui à une carence de reconnaissance malgré ses performances.