Quoiqu’il en soit et de quelque bord politique qu’on se situe, il faut déplorer le « caillassage » du cortège présidentiel ce Vendredi 31 Juillet 2015 à l’Université Cheikh Anta Diop. D’autant plus que le Président y était venu avec de très bonnes nouvelles pour le monde universitaire en répondant positivement et par des actes concrets à de vieilles doléances des syndicats étudiants et des enseignants du supérieur.
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Quand le virus de la « politique politicienne » atteint les milieux de la Société civile
Les récentes sorties du M23 et de « Senegaal bu nu beug » sur la proposition de loi portant réforme du Règlement intérieur de l’assemblée nationale, et l’ «externalisation » du PDUC, laissent, une nouvelle fois, apparaître dans les rangs de la société civile, les symptômes de la contamination du virus de la « politique politicienne ».
Au regard du fonctionnement actuel de cet ordre, certains Sénégalais qui en sont totalement exclus, sont parfaitement et légitimement en droit de se demander, si celui-ci, n’est pas en fin de compte, l’apanage exclusif ou domaine réservé à une catégorie privilégiée de Sénégalais particuliers
En initiant ce référendum qui semble le conforter, Tsipras aura su déjouer la stratégie qui a été déroulée contre Morsi (Egypte). Il a réactionné la démocratie en invitant son peuple à s’exprimer sur la question du remboursement de la dette, avant que celui-ci ne soit acculé par la pression sociale et le désarroi. De ce fait Tsipras avec Syriza reprennent la main sur ce rapport de force qui leur est imposé, ils reprennent aussi de la légitimité.
Réflexions de Ibrahima Séne sur la Controverse autour des « heures supplémentaires » au Sénégal
Des voix d’hommes de gauche et de syndicalistes se sont élevées pour sonner la mobilisation contre le projet du gouvernement de supprimer les « heures supplémentaires dans la Fonction publique », dans le cadre de sa politique de « réforme du système de rémunération des agents de la Fonction publique ».
Ce qui étonne dans cette attitude, c’est que cette réforme a été longtemps exigée par les Centrales syndicales du Sénégal, pour lutter contre les distorsions criardes et les inégalités que le régime de Wade y a introduites.
Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine sur la pléthore de fêtes religieuses au Sénégal
Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine (voir photo)a touché du doigt une question préoccupante, lancinante et qui jusque-là, est occultée par la communauté musulmane du Sénégal.
Lorsqu’il déclare sans ambages : « Il y a une pléthore de fêtes religieuses au Sénégal. » Et, quand il appelle aussi si justement à une réglementation de ces cérémonies qui selon lui, ruinent l’économie du pays
La demande du ministre de l’intérieur, de lui affecter la gendarmerie, est inacceptable et incongrue.
S’agissant de l’insécurité et sa recrudescence permanente dans le pays, c’est l’Etat qui en est entièrement et le seul responsable. Car, il s’est fourvoyé, tête baissée, en s’engageant dans une voie sans issue, comme celle des APS avec ses 10000 agents de proximité, sous le prétexte fallacieux de sécurité de proximité. Ceci, sans tenir compte des objections motivées, contre un tel recrutement inopportun. Alors qu’il aurait fallu tout simplement, en lieu et place, autant en policiers et gendarmes de métier,
La grève totale est une exception syndicale et la négociation en est la norme
La situation de l’école publique a atteint aujourd’hui un seuil critique très grave, mais il faut avoir l’honnêteté de reconnaitre quand même, que cela ne date pas de maintenant. Elle est la résultante d’accumulation de promesses et meures démagogiques, objectivement non applicables dans l’immédiat.
L’urgence d’un sursaut national pour la réhabilitation de l’école publique sénégalaise
La situation est préoccupante et grave pour l’enseignement dans notre pays, l’école publique se trouve en faillite par la récurrence des grèves et une année blanche pointe son nez si rien n’est fait. Ceci est le résultat d’une politique mûrement et froidement mise en place depuis les années d’ajustement structurel du Président Abdou Diouf. Et ceci pour faire progresser l’école privée et dévaloriser notre enseignement public. Nous en avons une conviction tant la dégénérescence de notre système scolaire a été accélérée. Il s’est installé depuis, un laxisme coupable de la part de l’Etat. Ce laxisme s’est mué en posture.
Ça craint. Les retraités battent de l’aile
Le Fonds national de Retraites (FNR) couvre les pensions de fonctionnaires civils et militaires. Il s’agit d’un fonds spécial du Trésor dont la gestion administrative est assurée par la Direction de la Solde, des Pensions et Rentes Viagères. Rien à voir avec l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) qui couvre les employés du secteur privé, les agents non fonctionnaires de l’État et les employés des administrations locales.
Suspension de l’emprunt obligataire de la ville de Dakar : Cela devrait constituer un cas d’école pour le financement de nos collectivités locales
Nous sommes pour l’emprunt obligataire de la ville de Dakar, comme nous avons été pour ce qu’on a pu appeler “grand emprunt” du pays acquis au moment de groupe consultatif de Paris pour le financement du PSE.
Mais on doit établir les règles de contrôle de l’endettement des collectivités locales comme c’est le cas pour l’Etat. Ceci est un impératif.
[vc_row][vc_column][vc_column_text]Depuis les indépendances, les plans et prospectives économiques ne produisent que des effets narcotiques d’un avenir toujours possible. Ce n’est pas faute de bonne volonté, le refrain lancinant sur les échanges et sur sa majesté le capital s’est soldé en arnaques et en vices cachés. Il manque d’originalité et d’audace pour s’inscrire, comme toujours, dans une logique de réplique et de tapage.
« Le sage a honte de ses défauts, mais n’a pas honte de s’en corriger »
Cette question, chaque Sénégalais conscient, responsable et de bonne foi devrait se la poser aujourd’hui. Il faut dire assurément, que les 65% des électeurs qui ont voté contre Me Wade en 2012, avaient vu très juste. Objectivement ou par intuition, ils avaient perçu ce qui allait nous arriver au cas où Me Wade resterait au pouvoir. Ils ont, mine de rien, véritablement sauvé notre pays d’une éventuelle catastrophe monstrueuse. Imaginez un seul instant, ce que serait devenu aujourd’hui notre cher Sénégal si ce Me Wade là, auteur de ces propos regrettables et inacceptables de la part de son ancien président, demeurait encore à sa tête ?
Halte à une décentralisation politicienne au Sénégal ! Pour une décentralisation rationnelle et viable
Il est indéniable et absolument vrai, que l’objectif principal et le but essentiel visé par la décentralisation, c’est parfaitement, de rapprocher l’administration le plus près possible de ses administrés. Et cela va sans dire, qu’elle doit aussi bien entendu être au service des citoyens, pour la satisfaction de leurs besoins administratifs et autres bien compris. Ce qui dicte dès lors à l’Etat, d’ériger les collectivités locales sur des bases saines, objectives, rationnelles et économiquement viables
La belle victoire du Parti radicale de Gauche fait renaitre la Gauche en terre Grèce. La Gauche sénégalaise, africaine et de tous les pays du monde doivent saluer la belle victoire de la Gauche en Grèce. Mais, ne pas s’en arrêter seulement aux félicitations et manifestations de joie sentimentale. La Gauche, dans son ensemble, doit tirer impérativement la leçon et prendre exemple objectivement, de l’efficacité dans la lutte du Parti radical de Gauche en Grèce.
Réflexion sur la Gauche sénégalaise : l’union fait la force, surtout quand elle est sincère !
Malheureusement, il faut oser l’affirmer avec force que la maladie infantile et meurtrière de la gauche sénégalaise, c’est bien sa division ou son émiettement. Véritablement, ceci a fortement affecté l’existence la gauche sénégalaise voire africaine, au point de la scléroser ou la miner.
La rue, seul rempart contre les révisions constitutionnelles «pour convenance personnelle» ?
Les événements du Burkina Faso ont révélé que la rue est sur le point de devenir, en Afrique, le véritable rempart contre les révisions constitutionnelles « pour convenance personnelle ». Faut-il s’en féliciter ou en être désolé ?
S’en féliciter certainement si l’on sait que la vocation normale d’une révision, est d’adapter la Constitution aux circonstances changeantes, dans le sens de l’approfondissement de la démocratie et de l’Etat de droit.
Le problème des médias au Sénégal, à partir de l’Alternance 2000, a pris une tournure tout à fait contraire à leurs missions propres, dont celle d’informer vrai et largement les populations, ainsi que leur éducation dans le sens large. En effet, maintenant ce sont des politiciens véreux encagoulés et des affairistes aux ambitions politiques dissimulées, complices et suppôts des pouvoirs en place, qui ce se sont accaparé des groupes de médias, à des fins politico-commerciales.