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A la prochaine élection présidentielle du 25 Février 2024, le président sortant Macky Sall ne se représentera pas. Il sera le premier Président sortant à qui incombe l’organisation de l’élection. Il en a fait l’annonce hier soir Lundi 3 Juillet 2023. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal nous aurons donc une présidentielle où le Président sortant ne prendra pas part. Le Sénégal gravera cette date en lettre d’or. Les enjeux autour d’une troisième candidature de Macky Sall étaient sérieux car les conséquences d’une déclaration de candidature auraient pu être désastreuses pour la paix et pour notre situation économique et sociale. Il est vrai que les débats et les enjeux entourant une éventuelle troisième candidature de Macky Sall au Sénégal ont été significatifs et ont suscité des préoccupations au sein de la société. Les conséquences d’une telle déclaration de candidature auraient pu avoir des répercussions sur la stabilité politique, économique et sociale du pays.
Sur le plan politique, une troisième candidature de Macky Sall aurait pu générer des tensions et des contestations au sein de l’opposition et de la société civile. Certains acteurs politiques pourraient percevoir cela comme une violation des limites constitutionnelles sur les mandats présidentiels et remettre en question la légitimité du processus électoral. Cela aurait pu créer des divisions et une polarisation accrue au sein de la société. Si le Président Macky Sall avait présenté sa candidature nous aurions certainement eu de nouveaux troubles, suivis peut-être de l’abaissement de la note du Sénégal. La qualité de notre signature en serait impactée. L’incertitude politique aurait découragé les investisseurs et affecté la croissance économique. De plus, cela aurait pu détourner l’attention des questions économiques et sociales essentielles, retardant ainsi les réformes et les politiques nécessaires pour stimuler le développement. Cette perception négative de nos partenaires extérieurs aurait porté un coup dur à l’attractivité de notre pays dans la sous-région. Le Sénégal comme pôle de stabilité sous régional en Afrique de l’Ouest en aurait pris un coup certain avec toutes les conséquences de voir Dakar ne plus être un hub attrayant. Pour cela nous pouvons être reconnaissants au Président Macky Sall.
Macky Sall a donc posé un acte fort qui ancre notre pays dans le cercle des grandes démocraties du continent et du monde. A chaque fois qu’on a dit que notre modèle démocratique s’abîmait, le génie de notre peuple a su le ressusciter grâce à son opinion publique alerte et par la richesse de notre dialogue. Il est donc essentiel que les citoyens sénégalais continuent à exprimer leurs attentes et leurs préoccupations, et à demander des réformes institutionnelles lorsque cela est nécessaire. La voix et la participation active des citoyens sont essentielles pour façonner l’avenir démocratique du Sénégal.La démocratie sénégalaise a connu des hauts et des bas ces dernières années, mais elle a montré sa résilience et sa capacité à se réinventer.
Il est venu le temps de renforcer à nouveau nos institutions et de les rendre plus robustes. Dans les grandes démocraties, le peuple n’est pas accroché à la décision d’un homme pour une question aussi essentielle dont la stabilité du pays dépendrait. Il ne faudrait plus au Sénégal qu’on se retrouve dans cette configuration. Le peuple et toutes ses composantes, dont la presse et les hommes politiques doivent arrêter d’avoir peur comme on l’a fait durant ces quatre dernières années. C’est la somme de nos peurs qui alimentent cette fragilisation des institutions. Et nous devrons être stricts à l’égard de tous les discours qui fragilisent nos institutions en les dénonçant fermement. Il est important de noter que le renforcement des institutions est un processus continu et que cela nécessite l’engagement de tous les acteurs politiques et de la société civile. Les institutions solides et responsables sont la pierre angulaire d’une démocratie durable et participative.
Il est venu le temps où les acteurs politiques doivent comprendre que les différends se règlent devant nos institutions et non dans la rue. Et que les majorités politiques se décident dans des élections libres et transparentes comme nous savons en organiser. Toute la société, la presse, les diffuseurs, les leaders d’opinion et la société civile devraient s’accorder sur ces principes inviolables et intangibles des règles de notre République. Il est temps que nous prenions nos responsabilités et que nous sanctionnions clairement ceux qui nous proposent de régler nos problèmes par la violence dans la rue. Ainsi notre cher pays sera un pays de stabilité, de paix propice à l’éclosion d’un environnement économique et de prospérité.
Un travail conséquent et consensuel devra être mené dans le prochain quinquennat pour supprimer toutes les ambiguïtés constitutionnelles autour du mandat et de son renouvellement, sa durée étant déjà clairement figée à cinq ans. Nous devons tourner la page où nos pays vivent au rythme des querelles institutionnelles et constitutionnelles pour que les débats tournent plus sur des questions éducatives, économiques, sociales et environnementales pour un développement durable endogène. Les perspectives qu’ouvrent cette nouvelle configuration politique sont heureuses, nous espérons que les acteurs politiques tourneront la page du débat sur le troisième mandat pour arrêter de personnaliser le débat politique. Nous espérons aller vers une présidentielle où s’affronteront des idées et des projets à travers des hommes et non un débat centré sur les égos et les personnes.
Vive le Sénégal et vive sa démocratie.
Mohamed LY – Président du think Tank IPODE
A la prochaine élection présidentielle du 25 Février 2024, le président sortant Macky Sall ne se représentera pas. Il sera le premier Président sortant à qui incombe l’organisation de l’élection. Il en a fait l’annonce hier soir Lundi 3 Juillet 2023. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal nous aurons donc une présidentielle où le Président sortant ne prendra pas part. Le Sénégal gravera cette date en lettre d’or. Les enjeux autour d’une troisième candidature de Macky Sall étaient sérieux car les conséquences d’une déclaration de candidature auraient pu être désastreuses pour la paix et pour notre situation économique et sociale. Il est vrai que les débats et les enjeux entourant une éventuelle troisième candidature de Macky Sall au Sénégal ont été significatifs et ont suscité des préoccupations au sein de la société. Les conséquences d’une telle déclaration de candidature auraient pu avoir des répercussions sur la stabilité politique, économique et sociale du pays.
Sur le plan politique, une troisième candidature de Macky Sall aurait pu générer des tensions et des contestations au sein de l’opposition et de la société civile. Certains acteurs politiques pourraient percevoir cela comme une violation des limites constitutionnelles sur les mandats présidentiels et remettre en question la légitimité du processus électoral. Cela aurait pu créer des divisions et une polarisation accrue au sein de la société. Si le Président Macky Sall avait présenté sa candidature nous aurions certainement eu de nouveaux troubles, suivis peut-être de l’abaissement de la note du Sénégal. La qualité de notre signature en serait impactée. L’incertitude politique aurait découragé les investisseurs et affecté la croissance économique. De plus, cela aurait pu détourner l’attention des questions économiques et sociales essentielles, retardant ainsi les réformes et les politiques nécessaires pour stimuler le développement. Cette perception négative de nos partenaires extérieurs aurait porté un coup dur à l’attractivité de notre pays dans la sous-région. Le Sénégal comme pôle de stabilité sous régional en Afrique de l’Ouest en aurait pris un coup certain avec toutes les conséquences de voir Dakar ne plus être un hub attrayant. Pour cela nous pouvons être reconnaissants au Président Macky Sall.
Macky Sall a donc posé un acte fort qui ancre notre pays dans le cercle des grandes démocraties du continent et du monde. A chaque fois qu’on a dit que notre modèle démocratique s’abîmait, le génie de notre peuple a su le ressusciter grâce à son opinion publique alerte et par la richesse de notre dialogue. Il est donc essentiel que les citoyens sénégalais continuent à exprimer leurs attentes et leurs préoccupations, et à demander des réformes institutionnelles lorsque cela est nécessaire. La voix et la participation active des citoyens sont essentielles pour façonner l’avenir démocratique du Sénégal.La démocratie sénégalaise a connu des hauts et des bas ces dernières années, mais elle a montré sa résilience et sa capacité à se réinventer.
Il est venu le temps de renforcer à nouveau nos institutions et de les rendre plus robustes. Dans les grandes démocraties, le peuple n’est pas accroché à la décision d’un homme pour une question aussi essentielle dont la stabilité du pays dépendrait. Il ne faudrait plus au Sénégal qu’on se retrouve dans cette configuration. Le peuple et toutes ses composantes, dont la presse et les hommes politiques doivent arrêter d’avoir peur comme on l’a fait durant ces quatre dernières années. C’est la somme de nos peurs qui alimentent cette fragilisation des institutions. Et nous devrons être stricts à l’égard de tous les discours qui fragilisent nos institutions en les dénonçant fermement. Il est important de noter que le renforcement des institutions est un processus continu et que cela nécessite l’engagement de tous les acteurs politiques et de la société civile. Les institutions solides et responsables sont la pierre angulaire d’une démocratie durable et participative.
Il est venu le temps où les acteurs politiques doivent comprendre que les différends se règlent devant nos institutions et non dans la rue. Et que les majorités politiques se décident dans des élections libres et transparentes comme nous savons en organiser. Toute la société, la presse, les diffuseurs, les leaders d’opinion et la société civile devraient s’accorder sur ces principes inviolables et intangibles des règles de notre République. Il est temps que nous prenions nos responsabilités et que nous sanctionnions clairement ceux qui nous proposent de régler nos problèmes par la violence dans la rue. Ainsi notre cher pays sera un pays de stabilité, de paix propice à l’éclosion d’un environnement économique et de prospérité.
Un travail conséquent et consensuel devra être mené dans le prochain quinquennat pour supprimer toutes les ambiguïtés constitutionnelles autour du mandat et de son renouvellement, sa durée étant déjà clairement figée à cinq ans. Nous devons tourner la page où nos pays vivent au rythme des querelles institutionnelles et constitutionnelles pour que les débats tournent plus sur des questions éducatives, économiques, sociales et environnementales pour un développement durable endogène. Les perspectives qu’ouvrent cette nouvelle configuration politique sont heureuses, nous espérons que les acteurs politiques tourneront la page du débat sur le troisième mandat pour arrêter de personnaliser le débat politique. Nous espérons aller vers une présidentielle où s’affronteront des idées et des projets à travers des hommes et non un débat centré sur les égos et les personnes.
Vive le Sénégal et vive sa démocratie.
Mohamed LY – Président du think Tank IPODE