Le 19 mars 2000, le peuple sénégalais tournait une nouvelle page de l’histoire politique du pays. Ce jour-là, les électeurs portèrent au pouvoir le candidat Abdoulaye Wade en lui accordant 58,49 % de leurs suffrages. Le candidat sortant, Abdou Diouf, était pratiquement confiné dans son score du premier tour, passant de 41,30 % à 41,51 %. Il perdait ainsi le pouvoir après 40 ans de présence au cœur de l’Etat socialiste.
Mody niang
Mal gouvernance et impunité : deux plaies béantes qui laissent de marbre nos « Assisards » de la Mouvance présidentielle
Lecteurs, chers compatriotes, dans ma précédente contribution, j’ai essayé de passer en revue avec vous quelques cas flagrants de mal gouvernance toujours restés impunis. Vous vous rappelez qu’en conclusion, je posais une question aux leaders de Bennoo Bokk yaakaar (BBY) et m’engageais à continuer l’exercice dans une ou deux contributions ultérieures.
Le 17 août dernier, le leader de l’Union pour le Renouveau démocratique (URD), Djibo Leïty Ka, répondait sans équivoque à l’invitation du politicien Macky Sall à rejoindre la majorité présidentielle. Un peu plus de deux semaines après, cet événement – si on peut l’appeler ainsi – alimente encore les médias sénégalais.
« Tout le monde a demandé de l’argent au président Abdoulaye Wade, y compris Macky Sall ». C’est la réplique facile que Me Amadou Sall a faite à son confrère Yérim Thiam, qui appelait ironiquement Karim Wade « Papa m’a donné », en souvenir du « Papa m’a dit » de Jean-Christophe Mitterrand. Pour ajouter à la confusion et à la surprise, une voix a alors été entendue pour demander à Papa Samba Mboup (ancien ministre chef de cabinet de Wade) de décliner la liste de tous les bénéficiaires de la générosité sans limite du Crésus sénégalais. Cette générosité est devenue une sorte de rempart, de parade pour tous les dignitaires de l’ancien régime qui seraient suspectés d’enrichissement illicite. C’est elle qui a alimenté toutes les fortunes.
Madame Diop,
Il m’a été insupportable de finir votre contribution publique sur l’article de Mr Mody Niang titré ” Réponse à Mody Niang : « Idrissa Seck est le seul à dire qu’aucun centime des fonds politiques n’a intégré son patrimoine privé » ( par Fatou Diop)”. Par votre langage ordurier et manipulateur et votre manque de respect qui dépasse l’entendement vous en avez choqué plus d’un des lecteurs du débat national autour de la question des fonds secrets. Votre article n’a été d’aucune valeur ajoutée et vos insultes caractérisent votre échelle de valeurs, détestable.