Les événements du Burkina Faso ont révélé que la rue est sur le point de devenir, en Afrique, le véritable rempart contre les révisions constitutionnelles « pour convenance personnelle ». Faut-il s’en féliciter ou en être désolé ?
S’en féliciter certainement si l’on sait que la vocation normale d’une révision, est d’adapter la Constitution aux circonstances changeantes, dans le sens de l’approfondissement de la démocratie et de l’Etat de droit.