Les excellents managers et chefs de projets que nous avons au Sénégal savent, qu’une mise en production pareille d’un projet stratégique comme l’ouverture de l’AIBD (Aéroport International Blaise Diagne) nécessite réflexion et concertation stratégique (en terme métier et connaissance de management de projet) et devant les enjeux on opte souvent entre deux approches: faire une bascule progressive ou appliquer “la méthode big bang”.
Il apparaît que c’est la deuxième qui a été retenue, sûrement pour des considérations de coût, ou autres. Mais reconnaissons que ça n’a pas marché au mieux (nous récusons le mot échec). Le problème ce n’est pas de critiquer, ou de dire que nous aurions pu faire mieux ou encore moins de se mettre en avant. Nous laissons ce point aux politiciens et aux polémistes, ce qu’il y a lieu de faire actuellement c’est de récupérer l’état de fait sur la réalité de l’ouverture de cet aéroport et faire au mieux pour que les conséquences économiques et techniques soient conjurées.