Je n’ai jamais voulu m’attaquer aux pourfendeurs du CFA, estimant leur combat légitime, même si je l’ai toujours trouvé superficiel et surtout instrumentalisé. Mais leur arrogance et leur prétention m’obligent à leur répondre.
Si nous sommes tous d’accord que le sigle CFA traduit un prolongement de l’ordre colonial, le Cameroun n’aurait cependant pas à s’en faire du nom Franc de sa monnaie, car il est très commun que les monnaies nationales portent le nom d’une devise de référence à laquelle on accole le nom du pays : livre égyptienne, dollar canadien, Franc congolais, Franc rwandais, Franc djiboutien, etc.
Le plus important est la confusion qui s’est créée et qui s’entretient sur le concept du « compte d’opérations » qu’il faut bien expliquer pour dissiper les malentendus qui brouillent toute l’analyse et la conduisent dans tous les sens.