A ce jour, il y a encore de par le monde, 55 à 57 millions d’enfants en âge d’être scolarisés qui ne sont pas à l’école; 263 millions de garçons et de filles de 6 à 17 ans sont, soit non scolarisés ou sortis du système scolaire avant la fin du secondaire[1]. La plus grande partie d’entre eux vivent dans des pays à forte population et à fort croissance démographique, en Afrique et en Asie.Au Niger, seuls, 20% des enfants vont à l’école nonobstant une forte poussée démographique. Au Nigeria, 10 millions d’enfants ne sont pas scolarisés. Au Mali, au Sénégal et dans les autres pays africains, les objectifs fixés pour scolariser les enfants, ne seront pas atteints, en raison des faibles ressources budgétaires des Etats. Cette situation est comparable à celle du Pakistan, de l’Afghanistan et de la RDC. Le principal problème que ces pays rencontrent pour éduquer leurs enfants est en grande partie lié au financement car leurs budgets ne leur permettent pas de faire face aux grands défis que représentent les ODD (Objectifs de Développement Durable)[2].
décembre 2017
Gestion et mise en place de l’AIBD : démarches managériales inquiétantes pour le début des activités
Les excellents managers et chefs de projets que nous avons au Sénégal savent, qu’une mise en production pareille d’un projet stratégique comme l’ouverture de l’AIBD (Aéroport International Blaise Diagne) nécessite réflexion et concertation stratégique (en terme métier et connaissance de management de projet) et devant les enjeux on opte souvent entre deux approches: faire une bascule progressive ou appliquer “la méthode big bang”.
Il apparaît que c’est la deuxième qui a été retenue, sûrement pour des considérations de coût, ou autres. Mais reconnaissons que ça n’a pas marché au mieux (nous récusons le mot échec). Le problème ce n’est pas de critiquer, ou de dire que nous aurions pu faire mieux ou encore moins de se mettre en avant. Nous laissons ce point aux politiciens et aux polémistes, ce qu’il y a lieu de faire actuellement c’est de récupérer l’état de fait sur la réalité de l’ouverture de cet aéroport et faire au mieux pour que les conséquences économiques et techniques soient conjurées.