- Voici un portait de Mohamed Ly président Ipode Écrit par Dieynaba KANE – Juin 2012 dans la Rubrique “Moi Député” dans le journal Lequotidien
Consultant en système d’information à Paris, Mohamed Ly, investi sur la liste de l’Alliance Pencoo, déborde d’énergie. Il a la tête farcie d’ambitions et d’idées novatrices. Il dit : «Il faut travailler en commission, être transparent avec les dépenses des Sénégalais en engageant une enquête parlementaire, une demande de contribution, être pleinement dans le travail législatif des textes.» Il ajoute : «Une chose est sûre, personne ne doute de notre intransigeance dans la surveillance des dépenses publiques et de la constitution du budget. Il faudra nous attendre dans la clarté, dans l’exigence et à ce que les règles déjà établies soient respectées.»
A 35 ans, ce candidat à la députation est un politicien expérimenté. Il a d’abord milité à l’Alliance Jef Jël de Talla Sylla. Englué dans ses inconstances et ses incohérences, cette formation subit une saignée avec les départs d’éminents responsables comme Benoît Sambou et surtout Moussa Tine. Il lie son destin à celui de Moussa Tine à l’Alliance Pencoo. Secrétaire national des Sénégalais de l’extérieur au sein de sa formation politique, il sera leur porte-parole à l’Hémicycle.Si, bien sûr, il y arrive : Sa 11ème position sur la liste nationale le positionne pour l’instant loin de l’Assemblée nationale.
Cela ne l’empêche pas de peaufiner déjà ses combats de demain. «Rien ne va altérer notre envie, notre exigence pour que notre pays s’oriente vers des objectifs qui intéressent nos compatriotes. Que le problème de retraite soit mieux pris en compte, la sécurité sociale, l’installation des maisons des Sénégalais de l’extérieur, la relation des Sénégalais de l’extérieur avec leur administration consulaire, etc.», détaille-t-il. Quid du Sénégal ? «Il faut poser de nouveaux actes de décentralisation dans ce pays pour que les régions puissent être de vrai pôle de décision pour un développement endogène pour ces populations», préconise-t-il.Marié et père d’un garçon, ce jeune sénégalais basé en France se bat pour le renforcement de la démocratie sénégalaise.
Il esquisse déjà la liste des priorités qui pourraient la renforcer. «On ne peut pas marcher au pifomètre. Il est urgent que l’on parle de sondage dans ce pays pour en faire un levier de gestion, un levier d’exercice du pouvoir. Que si une question est posée dans ce pays-là que l’on ne décide pas par sa propre sensibilité. Pour moi, l’application des sondages et leur publication sont impératives pour que notre démocratie vive et que ça ne soit pas à la solde de la présidence de la République et de la manipulation des masses», souhaite-t-il. Est-ce un simple souhait ?
dkane@lequotidien.sn
1 comment
Un homme sur qui , le SENEGAL peut compter sur un avenir proche . J’ose espérer qu’on va se départir avec les vieux démons de la scène politique sénégalaise.